Intentions VS objectifs. #1 Honnêteté, courage et engagement
Hola 😍
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de la différence entres nos intentions et nos objectifs. Le but ? Mieux se comprendre, moins se mettre la pression et déculpabiliser!
Au menu du jour :
Intro
Définitions & exemples
Exemple perso ( 🚩 je parle de troubles alimentaires, étape à passer pour les personnes pas à l’aise avec le sujet ❤️)
Conclusion & ressources
⏳ Environ 6mn de lecture
1/ Intro
Mi-février, le moment idéal pour faire le point sur toutes les résolutions/objectifs qu’on s’est fixé.
On ne va pas se mentir, même si c’est cool de dire « je ne me fixe pas de résolutions », on a tous.tes des objectifs à demi avoués. 😏
Des objectifs qui viennent s’ajouter au fait de toujours devoir :
Avoir de l’ambition : carrière, projets, placements financiers ect.
Être en forme 🔥
Avoir une vie sociale équilibrée et prendre soin de ses proches,
Développer de nouvelles passions,
Prendre le temps pour soi (méditer, écrire),
Manger équilibré, des petits plats faits maisons sinon ça compte pas.
Être une meilleure personne : quel est mon impact sur le monde ? Les autres ?
Et tout ça dans la bonne humeur, en gardant le sourire. 😭🤡
Comment ne pas craquer face à toutes ses injonctions à la positivité ? Face à notre propre exigence ?
Et surtout, comment s’écouter pour ne plus se perdre entre ce que l’on souhaite vraiment et ce que la pression sociale nous dit de vouloir ?
💡 Mon astuce : prendre le temps de définir nos intentions et nos objectifs.
Les 3 étapes de cette approche :
Honnêteté
Courage
Engagement
2/ Définitions & exemples.
Quelle est la différence entre les deux notions ? Exemples :
Intention : être en meilleure santé, prendre soin de moi
Objectif : perdre X kilos en X mois.
Ou encore :
Intention : développer ma curiosité pour la lecture.
Objectif : lire 2 livres par mois cette année en vitesse x 2,5.
En bref, l’intention est liée à notre identité. L’objectif est mesurable et cadré (deadline).
Exemple “être en bonne santé”
👉 L’intention va nous pousser à développer de la curiosité sur les différents aspects liés au bien-être : nutrition, sport, sommeil, gestion du stress.
Elle nous aide à avoir une vision globale et à questionner nos lacunes et/ou compétences déjà acquises.
👉 L’objectif, quant à lui, va nous permettre de rester focus pendant une période de temps. On va le mesurer, le tracker et l’évaluer ⏱
Au moment d’évaluer le résultat, nous avons généralement une vision binaire avec deux sentiments possibles : échec/ abandon ou réussite.
Pourquoi ça aide de faire la différence ?
Dans l’objectif, il peut y avoir des facteurs que nous ne contrôlons pas, qui peuvent nous amener à nous décourager, culpabiliser et abandonner.
On aura alors tendance à faire des raccourcis, pas très bons pour le moral.
Raccourci 1 : je n’ai pas réussi à aller à la salle 3 fois par semaine = je ne suis pas sportive. Je suis nulle en sport.
Raccourci 2 : je n’ai pas réussi à lire X pages par jour = je n’aime pas lire.
Alors que quand on fixe une intention, l’objectif devient une concrétisation de cette intention posée consciemment.
Les 3 étapes pour poser ses intentions :
Honnêteté : questionnement.
aujourd’hui pourquoi est ce que je n’ai pas réussi à trouver l’équilibre ?
qu’est-ce qu’être en bonne santé pour moi ?
Quelles sont mes lacunes ? Mes compétences ?
D’où me vient cette intention ? Ego, pression, réel désir.
On met une petite claque à notre ego, on valorise nos acquis de départ pour ne pas partir de zéro et on essaie de comprendre les origines de cette décision.
Courage :
Est-ce que mon rapport déséquilibré est lié à un manque de connaissance sur la nutrition ? Est ce un symptôme d’un mal être ? Est ce que je me sens angoissé.e face aux étapes que je veux mettre en place ?
On se pose les questions qu’on n’ose pas s’avouer, les questions difficiles qui nous amèneront vers les pistes à travailler.
Engagement :
Comment est ce que je transforme mon envie d’être en bonne santé en objectif long terme ? Quelles sont les étapes indispensables ? De quoi est-ce que j’ai besoin ?
En posant notre intention, on visualise : “je suis une personne en bonne santé, je prends soin de moi” à la place de “j’ai perdu X kilos”.
⇒ c’est la différence entre être/incarner une intention et avoir/faire quelque chose pendant une période de temps.
Au moment de faire le point, il sera beaucoup plus facile de ne pas abandonner et de réajuster nos objectifs.
Et si en fait, je n’aime pas aller à la salle car mon truc à moi c’est le poney ?
Et si mon truc ce n’est pas les livres mais les BD ? Ou le format podcast pour développer une curiosité ?
❤️ De cette façon les objectifs se transforment en outils qui nous aident à concrétiser nos intentions. Ils ne sont plus le seul moteur de nos actions mais une conséquence positive.
🛠 Si mon premier outil ne fonctionne pas ce n’est pas grave, il n’est pas adapté à MOI et j’en teste un autre.
⇒ On réajuste, on réitère en se concentrant plus sur les apprentissages que sur les échecs.
3/ Mon exemple personnel 🚩
Je n’ai pas pris l’exemple de la santé par hasard. Pendant des années, j’ai eu des troubles alimentaires et une relation très compliquée avec mon corps.
De mes 17 à 22 ans je ne mangeais presque pas et le poids sur la balance conditionnait mon droit d’être heureuse ou pas pour le reste de la journée.
J’ai longtemps été “focus” sur des objectifs : ne pas me peser pendant un mois, manger mieux pendant X temps, aller à la salle X fois par semaine.
Ces objectifs me poussaient à développer des micros obsessions qui me faisaient plus de mal que de bien.
Le déclic a été de me dire « J’en ai marre, je veux juste être en bonne santé ».
J’ai alors commencé un travail sur moi plus global, et progressivement mon rapport à la nutrition est devenu sain, ces troubles alimentaires étaient un symptôme d’un mal être plus profond que le rapport à la nourriture.
Ça fait des années que je suis réconciliée avec cette étape de ma vie, et voici un exemple d’un réflexe comportemental complètement bouleversé par cette approche :
Aujourd’hui, si je me pèse et que je vois que j’ai perdu du poids, je me demande si j’ai assez mangé ou si je suis dans une période de stress qui me noue l’estomac. Une perte de poids est devenue une petite “alerte”. 🚩
Alors que pendant cette période compliquée, j’associais une perte de poids à une sensation positive, une récompense !
Ce n’est pas UNE action concrète qui m’a aidé à aller mieux, mais bien tous les efforts à mieux comprendre mon corps, mon fonctionnement, mes angoisses.
Il est toujours aussi douloureux d’en parler, quand je repense à ces moments, j’ai toujours ce mélange de honte et de joie. Honte car je me sentais brisée à cette époque, et joie car je pensais que pour moi il serait impossible de me réconcilier avec ce rapport à l’alimentation. ça me paraissait insurmontable, alors qu’aujourd’hui je suis saine, je me fais plaisir et je ne culpabilise plus ! 😋
4/ Conclusion et recommandations
Ce raisonnement et les questionnements qui en découlent peuvent nous aider à concrétiser de manière plus durable et sincère des objectifs qui nous tiennent à cœur, nous font peur, ceux qu’on a déjà tenté plusieurs fois en ayant la sensation d’avoir “échoué”. Il ne s’agit pas d’avoir une remise en question existentielle pour tout.
Mes deux reco :
🎙 Cet épisode du podcast de Charles Pepin (je risque de le citer très souvent).
📚 Le livre “La symphonie du vivant” de Joel de Rosnay sur l’épigénétique et l’importance de notre environnement global dans notre santé.
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