Quand vous mangez vos émotions, vous êtes team chips ou donut ?
Moi, c’est donut. Pourtant, ce que j’aime, c’est le salé. Alors quand j’ai envie de me réconforter sur un paquet de gâteaux, ça me met la puce à l’oreille !
“Manger ses émotions”, c’est le sujet du jour 🍩 😋
Avant ça, petit update : là, c’était moi, jeudi, en train de filmer ma formation sur la gestion des émotions. J’ai hâte de vous la partager !
Allez, je repasse au sujet du jour. Au menu👩🏻🍳 :
1/ Manger ses émotions : il se passe quoi ?
2/ Astuces & se foutre la paix
3/ Ressources
Surprise : je vous partage mon premier vlog sur les coulisses de mon podcast 🎬 🍿
⏳Temps de lecture : 5mn
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1/ Manger ses émotions : ce qui se cache sous l’expression
Après une journée stressante ou un événement contrariant, manger devient une façon de se réconforter ou de se distraire. C’est le cas, par exemple, avec les pulsions suite à une émotion négative.
Manger est utilisé comme une réponse immédiate, qui nous procure une sensation de bien-être temporaire. Un vrai petit shot de dopamine. C’est pour ça que l’on parle souvent de “pulsion”.
C’est la différence avec la faim physiologique : une “vraie” faim, car notre corps a besoin de nourriture.
La différence entre les deux se remarque surtout sur comment s’exprime la faim :
→ La faim émotionnelle est soudaine et impulsive. Au contraire, la faim physiologique arrive plus progressivement.
Manger ses émotions, ça arrive à presque tout le monde de temps en temps. La vraie question est de savoir si c’est quelque chose d’occasionnel, ou si l’on se sent dépassé/contrôlé de façon régulière par la nourriture.
2/ Astuces et se foutre la paix
Est-ce que vous vous souvenez, de cette phrase, quand vous étiez enfant ?
“Si tu finis ton assiette, tu auras un dessert. Sinon, puni, pas de dessert!”
On a tendance à associer certains aliments “plaisir” à quelque chose d’interdit, quelque chose qui se négocie. On a grandi avec la frustration de ces aliments.
Nous avons beau être adultes, il peut être difficile de comprendre tous les mécanismes engloutit derrière une pulsion de donut. Alors se foutre la paix après une pulsion, c’est déjà pas mal pour commencer ! Pas besoin de se punir en se privant tout le reste de la journée.
Quelques pistes à tester au moment d'une pulsion :
→ Faire une pause : lorsque vous êtes tenté par une douceur, demandez-vous : est-ce que j'ai faim ou est-ce que je m'ennuie ?
→ Identifier les déclencheurs : c’est le moment pour faire le point sur les émotions enfouies et les événements de votre journée. Est-ce que vous êtes contrarié ? Stressé ?
→ Prendre le temps de faire de grandes inspirations pour vous calmer et compter jusqu’à 5.
Si vous sentez dépassé par votre relation à la nourriture, vous pouvez faire appel à un professionnel de la santé pour prendre soin de vous.❤️
3/ Ressources
La relation avec la nourriture est un sujet récurrent dans mes épisodes de podcast. En voici 2 que je vous recommande, avec des pros du sujet :
→ 🎙Épisode avec Clément : « Je passais vite aux extrêmes »
→ 🎙Épisode avec Haidar : « J’ai vu le précipice se rapprocher »
Deux témoignages sincères, sur leur ancienne relation conflictuelle avec la nourriture. Deux personnes qui, avec travail et patience, accompagnent aujourd'hui des personnes à se sentir en paix avec la nourriture.
📚Je vous conseille aussi “Écoute et mange !”, le livre de Lise Bourbeau
🎬 🍿 Et pour finir ce numéro, je suis super contente de vous partager mon premier Vlog ! Je vous partage les coulisses d'enregistrement de mon podcast.
C’est tout pour aujourd’hui 😊 Si tu as aimé ce numéro, tu peux me laisser un ❤️ et/ ou un commentaire ! ¡ Nos vemos pronto !
👋 N’hésitez pas à me faire vos retours par ici ou via mon LinkedIn. ❤️
À la prochaine,
Manon
Salut ! J’ai adoré ton article sur le fait de manger ses émotions, c’est tellement vrai ! Il m’arrive souvent de me ruer sur des aliments réconfortants après une journée stressante ou une émotion négative. Et je suis d’accord avec toi, c’est important de faire la différence entre la faim émotionnelle et la faim physique.
J’ai trouvé tes astuces vraiment intéressantes, surtout celle de faire une pause et de se demander si on a vraiment faim ou si on s’ennuie. Je vais certainement essayer ça la prochaine fois que j’ai une pulsion alimentaire ! Et l’idée d’identifier les déclencheurs est aussi très pertinente, ça peut aider à mieux comprendre nos comportements alimentaires.
En tout cas, merci pour ces conseils et pour cet article très instructif !